Les perspectives d'emploi dans le domaine de la sécurité incendie sont relativement limitées. L'offre de formation dépasse largement l'offre d'emploi. Il y a un peu plus de 600 nouveaux diplômés chaque année, mais seulement une centaine d'emplois permanents sont offerts dans les villes de plus de 200 000 habitants.
Chaque année, il y a donc près de 500 nouveaux pompiers qui ne peuvent exercer le métier qu'ils ont choisi, faute d'emplois disponibles.
Pour ce qui est des emplois dans les villes de moins de 200 000 habitants, la plupart sont des postes à temps partiel, incluant le travail volontaire.
Selon les statistiques, 78 % des pompiers travaillent à temps partiel au Québec, ce qui représente environ quatre pompiers sur cinq.